Plus de centaines de millions de personnes dans le monde dépendent profondément de la pêche pour vivre. En effet, les ressources halieutiques sont actuellement menacées par l’utilisation d’engins de pêche non durables, ce qui conduit à la pêche illégale et à la surpêche. Notamment, la pêche illégale, également connue sous le nom de pêche illicite, non-réglementée et non-déclarée (INN), représente 13 à 29 % des captures mondiales. En général, elle alimente la destruction des écosystèmes et la surexploitation de nos océans, et menace l’équilibre économique des marchés des produits de la mer, ainsi que la sécurité alimentaire.
Pêche illégale : Qu’est-ce que c’est ?
La pêche illégale, non-réglementée et non-déclarée (INN) ou pêche illicite forme une concurrence déloyale. Principalement, elle est mise en œuvre dans les zones côtières des pays et en haute mer où les contrôles et les réglementations sont plus faibles. En l’absence de restrictions de pêche, les ressources sont maximisées, principalement en utilisant des engins de pêche destructeurs, qui endommagent fortement les écosystèmes marins. D’autres pêcheurs illégaux optent même pour des techniques interdites (dynamite, poison, etc.) pour pêcher. Les navires ont également des coûts d’exploitation inférieurs et sont parfois en surcapacité à l'atteinte des pêcheurs légaux.
À part la surexploitation des stocks et la destruction des écosystèmes, ce déséquilibre peut traduire à une perte d’emplois, des ressources alimentaires et financières pour les pêcheurs qui respectent la législation, notamment ceux des pays en développement. De plus, les conditions de travail des pêcheurs clandestins en bateau sont parfois très complexes en raison du faible coût de la main-d’œuvre. Des cas d’esclavage ont été signalés sur des navires se livrant à la pêche illégale. On peut donc dire de la vraie pêche pirate. La seule manière de lutter contre la surpêche et la pêche illégale est donc d’augmenter les stratégies mises en œuvre concernant la préservation de l’écologie marine.
Pourquoi est-il important de préserver les espèces marines ?
Préserver les espèces marines permet généralement de lutter contre la surpêche. Il est donc important d’agir à son échelle pour préserver les écosystèmes marins et la biodiversité marine. Pour cela, il est essentiel d’optimiser ses stratégies, qui est un excellent moyen contre la surpêche et la pêche illégale, et de contrôler les instruments de pêche et en détruire ceux qui détériorent l’environnement aquatique.
Au niveau individuel, quelles actions peut-on mener pour protéger la biodiversité marine ? En effet, la mobilisation de tous est cruciale et les actions à mener sont innombrables ! Il faut commencer par ne pas laisser ses déchets sur la plage. Un mégot de cigarette suffit à contaminer 500 litres d’eau de mer et conduit jusqu’à cinq années à se dégrader dans l’environnement. Dans son entourage, toutes les initiatives vertes sont aussi bonnes pour l’océan : utiliser des produits d’entretien respectueux de l’environnement, trier les déchets et certainement réduire l’utilisation du plastique. La grande majorité des déchets plastiques qui se trouvent en mer proviennent de la terre : 10 % sont rejetés sur le littoral et 80 % proviennent de l’intérieur des terres (déchets retrouvés sur le long des rivières et des routes, décharges sauvages, etc.). Après le passage de la pluie et des vents, cela se termine dans la mer.
Écologie : Comment protéger les espèces marines contre la pêche illégale ?
D’abord, il faut travailler sur l’économie bleue avec les aires marines protégées méditerranéennes. Il s’agit de développer des normes élevées de protection des écosystèmes par divers secteurs de l’économie marine. En effet, il faut encourager les investisseurs et entreprises extractives à abandonner leurs activités dans les zones du patrimoine mondial de l’UNESCO et les inciter à adopter les bonnes pratiques pour réduire les impacts et les risques sur l’ensemble de l’écosystème. Il est essentiel aussi de Mener une campagne de plaidoyer pour s’assurer que les permis d’exploration pétrolière et gazière (ou les extensions de permis) ne sont pas accordés dans les eaux et que l’interdiction est soulignée dans la loi.
Ensuite, il faut favoriser une aquaculture et une pêche durable. Des campagnes de plaidoyer et des projets pilotes auprès du gouvernement sont indispensables afin de renforcer les stratégies de lutte contre la pêche illégale, particulièrement en Outre-mer. Il faut veiller à ce que le pays applique strictement la réglementation interdisant la pêche hauturière ; et de développer les entreprises de restauration, les partenariats avec les pêcheries et les distributeurs pour qu’ils œuvrent à un excellent approvisionnement et à la mise en place de filières responsables. La sensibilisation des consommateurs est aussi cruciale afin de valoriser les produits labellisés et les autres produits moteurs.
Enfin, il faut promouvoir les AMP ou Aires Marines Protégées. Il s’agit ici de contribuer à l’efficacité de la gestion des Réserves et de participer aux instances de gouvernance de l’AMP de Méditerranée. Bref, il faut maintenir la création ou l’extension des sites de protection améliorées dans les AMP existantes, et influencer l’établissement d’un certain plan de gestion du parc marin.
Pêche durable et biodiversité marine : Quels sont les objectifs clés ?
Renforcer la coopération régionale et nationale aux niveaux organisationnel local, gouvernemental et intergouvernemental pour éliminer la pêche illégale et développer la création et la gestion des aires marines protégées pour favoriser un bon accès aux ressources marines et ainsi réduire la pauvreté.
Accroître la capacité des associations de gestion communautaire (CMA) à appliquer la pêche écosystémique et à travailler directement avec le gouvernement et les services de pêche artisanale pour gérer avec succès les aires marines protégées afin de garantir que la conservation des ressources environnementales marines est la clef arceau des revenus durables et de la sécurité alimentaire.
Aider les pêcheurs artisanaux des zones de développement des AMP de mieux saisir les stratégies de pêche durable pour régénérer les stocks de poissons et accroître les captures, améliorant ainsi la sécurité alimentaire.