Un syndic de copropriété peut être bénévole, coopératif (ensemble de copropriétaires), ou professionnel. C’est au syndicat de copropriété de le désigné pour en devenir le représentant et pour pouvoir administrer en son nom l’immeuble. Le choix du syndic devra être voté durant l’assemblée générale. Sachez que le syndic professionnel représente alors un groupement de professionnels experts dans la gestion de copropriétés, proposant de gérer la résidence contre la rémunération forfaitaire.
C’est quoi exactement un syndic de copropriété professionnel ?
Un syndic est un mandataire de l’ensemble de toutes les copropriétaires formant le syndicat des copropriétaires. Recourir au syndic est impératif à partir du moment où 2 lots d’une résidence appartiennent à différents propriétaires. Il est alors un incontournable organe de la copropriété. Sa fonction : veiller à la bonne préservation du patrimoine, assurer la tranquillité des résidences et gérer avec pertinence les finances en appliquant le règlement de copropriété. Le syndic professionnel peut alors remplir les fonctions d’un syndic de copropriété.
C’est une organisation gérée et réglementée par des experts habilités. Ils prendront en charge l’administration et la gestion de copropriétés au service des syndicats de copropriétaires. Le syndic de copropriété professionnel devra alors se charger de la gestion financière, administrative, exécutive et comptable d’un immeuble. Relié par le contrat avec un syndicat de copropriété, il a alors pour rôle de remplir les métiers détaillés dans le même contrat.
Il devra avoir la carte professionnelle de syndic de copropriété puis remplir ses rôles, pour ne pas avoir à faire à des poursuites judiciaires. Le prix dépendra de sa localisation géographique, de la taille de la copropriété, mais également de sa situation (équipements, vétusté etc.). Les honoraires sont donc fixés et votés pendant l’assemblée générale afin de budgétiser chaque service du syndic professionnel puis d'encadrer les tarifs. Pour plus de détails, cliquez sur bellman.immo
Quelles sont les obligations et rôles d’un syndic professionnel ?
Il est faisable de séparer les rôles d’un syndic professionnel en fonction de trois types de gestion. Il y a l’administrative par quoi le syndic s’occupera de garder toutes les informations à jour en ce qui concerne les copropriétaires, mais également de conserver les divers procès-verbaux et archives.
Il devra tenir à jour son carnet d’entretien puis conserver toutes les pièces justificatives qui sont attenantes à tous les charges de copropriété. C’est également le syndic qui devra la convoquer en immatriculant le syndicat chez le registre des copropriétés. Pour le côté financier et comptable, le syndic prend en charge l’établissement du budget prévisionnel de la copropriété.
Afin d’y arriver, il travaille étroitement avec le conseil syndical. Au cas où le syndic gère des immeubles, il devra tenir une comptabilité assez distincte pour les copropriétés. Les documents d’archives doivent être conservés durant 10 ans. En ce qui concerne l’exécutive, le syndic s’occupera d’appliquer chaque décision votée durant l’assemblée générale. Dans le cas où les travaux d’entretien, de réparation ou de rénovation sont décidés, il devra chercher des prestataires adéquats afin de procéder à tous les travaux et mieux gérer leurs contrats.
Quels sont les avantages de ce syndic professionnel ?
Le syndic professionnel possède des compétences requises afin de mener à bien son rôle. Les connaissances juridiques, la comptabilité, et celles liées au bâtiment ne peuvent pas s’improviser. Aussi, le carnet d’adresses du syndic est plus étoffé, si cela s’agisse des sociétés ou des acteurs de l’immobilier (géomètre, notaire, etc.). Le syndic professionnel offre des avantages sur la gestion et l’administration qui pourront manquer chez le syndic bénévole ou coopératif.
Il s’agit d’une bonne gestion des propriétés neuves : la copropriété neuve peut imposer en général de nombreuses contraintes, et le syndic professionnel est amené à bien surveiller le bon déroulement des travaux. Il peut aussi engager plus facilement des prestataires répondant aux souhaits des copropriétaires. Il y a aussi la possibilité de gérer de grosses copropriétés : 3 à 4 lots, le syndic coopératif ou bénévole peut se révéler peu apte à gérer plusieurs responsabilités.
Par ailleurs, il y a la garantie de responsabilité civile. Pour ce cas, le syndic professionnel est couvert obligatoirement, ce qui facilitera l’obtention d’indemnités lors d’une faute de gestion. Il y aura un gain de temps considérable pour répondre aux mesures nouvelles de la loi ELAN : une loi qui a pour but de numériser et simplifier la gestion de copropriété. Les mesures nouvelles telles que l’extranet en ligne demandent parfois un investissement à plein temps.
Comment organiser un syndic professionnel ?
Quelques cas de figure pourront se présenter, en vue du fait que c’est une copropriété créée nouvellement ou déjà existante. Quand un immeuble neuf a été livré par son promoteur, il proposera un mandataire qui rédigera un contrat de syndic. Il sera en charge de convoquer la toute première assemblée générale pour se faire élire durant un an.
Durant la cession d’un lot au moins en monopropriété, chaque copropriétaire peut solliciter le prestataire qu’il veut afin de provoquer l’assemblée générale et de voter la souscription à un contrat de syndic. Dans le cas où la copropriété est administrée par le syndic coopératif ou bénévole, rien n’empêchera un copropriétaire ou bien le président du conseil syndical d’inscrire à l’ordre du jour de la future assemblée générale une proposition de changer le syndic. Afin d’adhérer à un contrat de syndic professionnel, la décision devra recueillir une majorité absolue de copropriétaires en AG.